Le livret Kaucim Chi Chi Sticks

Préface du livret du la diseur de bonne aventure

>Le livret dans sa version de 1915

Lors d’une visite en Chine, l’auteur de ce livret a fait tirer sa bonne aventure dans une « *Joss House » ou « Maisons de Joss » chinoise. La méthode utilisée consistait à secouer une boîte pleine de bâtons de bambou numérotés de 1 à 78 de telle sorte qu’un seul numéro sauterait mystérieusement hors de la boîte. Ce numéro devenait alors votre fortune et un interprète vous la lisait à partir de son livre.

Pourquoi ce bâton sautera-t-il hors du tube et déterminera-t-il votre destin ? Nous n’essayons pas de l’expliquer. Nous savons seulement que cette méthode de bonne aventure a été utilisée par les Chinois, cette race mystérieuse et ancienne pendant des siècles.

Cela nous a plu comme une telle nouveauté et leur philosophie si vraie et pittoresque, que nous avons obtenu après un temps et des dépenses considérables une traduction de leur livre de bonne aventure. Nous avons ensuite importé leurs bâtons de bambou indigènes et après avoir protégé l’idée pour les États-Unis, par brevet et droit d’auteur, nous l’offrons maintenant au public.

Un fils natif de Chine ne pense jamais à débuter les affaires du jour sans d’abord avoir tiré sa bonne aventure à partir de ces bâtons mystérieux. Il obtient d’abord sa chance pour la journée, y croyant et agissant implicitement sur les conseils reçus. (Si le nombre est sorti après le coucher du soleil, la fortune se réfère au lendemain.) Il obtient alors son avenir et les événements importants qui se produiront ainsi que les numéros chanceux pour les jeux.

Tout lui est révélé à partir de cet ancien livre de fortunes qui est rédigé sous forme de poésie, donc l’auteur a essayé d’observer aussi fidèlement que possible la même méthode dans la traduction qui est proposée ici comme la méthode de bonne aventure la plus ancienne et la plus connue dans le monde.


*Les « Joss Houses » ou « Maisons de Joss » étaient perçues comme des temples chinois. Aux même titre que les restaurants, elles étaient des lieux à visiter sur l’itinéraire touristique des quartiers chinois. Les « Maisons de Joss » ont été mentionnées dès 1860 comme des sites d’intérêt potentiel pour les touristes occidentaux curieux d’y voir des pratiques religieuses ou divinatoires chinoises.