Résumé de lecture de La fièvre du qigong par Robert Boudreault
La fièvre du qigong : guérison, religion et politique en Chine, 1949-1999, |
Chroniques sur le
Qigong chinois page 2 de 6 |
3- Le qigong se pratique sous la forme de rites simples ; à heure fixe tous les jours, en un lieu précis, le corps orienté dans une direction précise, suivant un enchaînement précis de postures et de techniques encadrées par des « postures préparatoires » (yubeishi) et des « postures de clôture » (shoushi) d’une durée précise (généralement entre dix minutes et trois heures (pp.44-45). |
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En 1960, début de la lutte de Mao contre l’appareil du Parti communiste, dont WANG Juemin, promoteur du qigong. À partir de 1965, plus rien. Le qigong est stigmatisé comme « reliquat pourri du féodalisme » et LIU Guizhen, expulsé du Parti, est accusé d’être l’« inventeur de l’herbe à poisons du qigong » (p.63). Pour plus de détails historiques sur cette période, voir la thèse de doctorat de Évelyne MICOLLIER : Un aspect de la pluralité médicale en Chine populaire. Les pratique de Qi Gong – Dimension thérapeutique / dimension sociale, Université de Provence (Aix-Marseille I), 21 décembre 1995. De même son article Entre science et religion, modernité et tradition : le discours pluriel des pratiquants du qigong dans le livre édité par J. Benoît : Soigner au pluriel. Essais sur le pluralisme médical, Paris, Karthala, p.205-223.
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